YEMA

2010  Montres Yema Entre ciel et mer

Depuis 1953, date de la création de son premier modèle étanche, Yema est reconnu pour son expertise dans ce domaine.

 

 

 Montre YEMA Sous-Marine

 

Héritière de cette tradition, la ligne Sous-Marine met à l’honneur une passion partagée depuis toujours… A celui de la plongée habituelle en mer, YEMA a ajouté un mode « lac » et des fonctions « régate ». De quoi satisfaire tous les amateurs d’eau douce et salée mais également tous ceux qui recherchent une montre réellement étanche : randonneurs, skieurs, alpinistes, pompiers…

YEMA Maison Horlogère Française 1948 étoffe à nouveau sa ligne Sous-Marine étanche 300 m en lançant deux nouvelles gammes : SNORKELING et YACHTING.

 

La SNORKELING, équipée bien sur de tous les éléments d’une montre de plongée, est dotée d’un compte à rebours spécial régate, d’une boussole digitale et d’un thermomètre.

 

La YACHTING se compose d’un mouvement régate analogique/électronique à quartz, de moteurs rotatifs pas à pas et d’un correcteur de quantième rapide…

YEMA rappelons le est l’inventeur de la lunette unidirectionnelle avec cliquet anti-retour et bloqueur par vissage de la couronne. Ce système assure au plongeur une meilleure securité. La plupart des modèles de la ligne en sont équipés.

 

Chaque montre de la nouvelle collection 2010 est vendue en coffret avec en plus du bracelet métal un second en caoutchouc et son outil de montage.

Les dames ne sont pas oubliées et pourront elles aussi « prendre du bon temps » sur ou dans l’eau avec le choix d’une douzaine de modèles des plus séduisants.

 

L’histoire de la marque Yema

1948 : Créée en 1948 à Besançon par Henry-Louis Belmont avec une poignée d’ingénieurs et de techniciens horlogers à l’issue de la seconde Guerre Mondiale, Yema entendait fabriquer des montres françaises originales et innovantes dans un monde horloger déjà dominé par les Suisses.

 

1952 : Période faste dans l’histoire de l’horlogerie, la marque se distingue en proposant ses premières créations équipées de mouvement mécaniques à remontage automatique certifiés chronomètres. Elle se fait aussi remarquer en présentant ses premières montres étanches qui vaudront à la maison une certaine notoriété durant toute son histoire.

 

1953 : Cette année ouvre de nouveaux horizons à la société française lorsqu’elle crée la filiale Sormel, dédiée à la fabrication à la chaine de mouvements et de composants. La mise en place, à Besançon, de cette structure permet à l’association YEMA-SORMEL de recevoir le trophée de l’exportation des mains même du ministre des finances de l’époque.

 

1961 : La production annuelle avoisine les 300 000 pièces pour passer à la centaine de milliers supplémentaires cinq ans après. Très réputée dans le secteur de la montre sportive à prix accessible, la marque s’impose et parvient sans difficulté majeure à vendre 500 000 pièces 8 ans plus tard. A la même époque, YEMA investit massivement et met en fabrication le calibre HP 60 qui jouera un rôle non négligeable dans la future notoriété de YEMA.

 

1970 – 1980 : Yema est au sommet de sa puissance, elle s’associe à l’influent groupe Fairchild, fondé en 1920. A l’époque, cette entité s’impose comme le premier producteur de composants entrant dans la fabrication de calibres numériques à quartz.

 

1978 : 30 ans d’existence, 490 collaborateurs YEMA affiche une étonnante santé financière, la société ose même l’extra plat en même temps qu’elle augmente sa position dans le domaine du quartz

 

Les montres Rallygraph

1970 : Apparition des premières générations de « Rallygraph » ou «  Yachtingraph » avec calcul de marée, qui suivent la « Superman » de plongée datant de 1968.

 

1977 : Le tournant sur le marché des montres à Quartz impose le repositionnement des gammes ; sortent alors des pièces mythiques comme les « Meangraph 2 », les « Rallygraph 2 », « Worldgraph » et autres « Yachtingraph 2 ». C’est YEMA qui envoya la première une autre montre qu’une Speedmaster dans l’espace avec la « Spationaute 1 » au poignet du spationaute français Jean-Loup Chrétien. Après ce vol historique, la maison Bisontine devint le fournisseur officiel du CNES.

 

1982 : Henry-Louis BELMONT se décide à céder sa place après plus de trente ans de combats et de réussite à son fils Henry John BELMONT Jr qui devient le dirigeant de l’entreprise, mais il nourrit bien d’autres ambitions et décide de vendre l’entreprise familiale. Sous l’impulsion des marchés et du gouvernement français, Matra, une entité du groupe Lagardère, reprend la direction du groupe avec Thomson pour en faire une structure horlogère française.

 

1986 : Apparait la « North Pole » une montre extraordinaire créée pour l’explorateur Jean-Louis Etienne et capable de résister aux champs magnétiques des pôles, puis l« Odyssée » une montre instrument de bord idéale pour les pratiquants des Ultra Légers Motorisés pour disposer en vol d’informations fiables.

 

1988 : YEMA réitère son exploit en équipant le poignet de Jean-Loup Chrétien d’une « Spationaute III » pour la mission franco-soviétique « Aragatz ». Cette année là, Matra jette l’éponge et vend YEMA au groupe Hattori (Seiko, Pulsar, Lassale, Lorus, Jaz, Yema…).
Le groupe Hattori suit la tendance et parraine l’expédition Transantartica tout en créant une nouvelle montre pour Jean-Louis Etienne ; la « Bipole ».

 

1991 : YEMA sort les modèles « Regate » pour Marc Pajot et le « Défi Français » engagé dans la Coupe de l’America. Puis, la « Bipole Raid Gauloise » à la grande époque de ce rallye raid.

 

1992 – 1993 : Les montres spatiales modèles « Antarés » et « Baikonour », ainsi nommés en relation avec la ville de l’espace de l’ex Union Soviétique. « Altair » la montre fournie à l’ensemble de l’équipage de la mission franco-soviétique de juillet 1993.

 

1995 : YEMA devient YEMA SA, une filiale de SEIKO qui fait appel à Louis-Eric Beckensteiner pour relancer le marché français. Mais un an plus tard, Seiko cesse ses activités et les ventes s’effondrent, passant de 140000 exemplaires en 1997 à moins de 100000 en 2000.

 

2004 : Louis-Eric Beckensteiner est nommé Directeur général et se présente comme le repreneur idéal de l’entité lors de la décision de vente de YEMA.

 

L’ère d’une relance sur tous les fronts commence 

Les spécialistes entrevoient comme une lumière d’espoir pour cette entreprise atypique.
YEMA SA prend le titre officiel de « Yema Maison Horlogère Française 1948 » et impose immédiatement son positionnement. Ce n’est rien moins qu’un retour aux valeurs chères à l’entreprise qui sont clairement visées. Elles ont fait son succès, elles sont donc essentielles. En premier lieu, la collection au grand complet est intégralement revisitée et certains modèles emblématiques relancé à des prix défiant toute concurrence pour démarrer une nouvelle ère.

 

 


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